LA NUIT BLANCHE

NUIT Blanche

Trois lieux de cultures de douala se mettent ensemble pour un seul et même événement : la nuit blanche.

De 18 heures à 23 heures douala sous la coupe de la nuit blanche, avec plusieurs activités artistiques programmées en ce jour du 3octobre 2015. Plusieurs personnes de classes sociales différentes se sont données rendez vous pour partager le spectacle qui nous y était gracieusement offert par plusieurs artistes de disciplines différentes. On avait des plasticiens, des comédiens, des photographes, des musiciens, des curateurs, des stylistes en plein orchestration de leur génie créatif pour le lancement de la rentrée culturelle. Cette année est particulière car la rentrée culturelle à pour une première fois, un événement de lancement comme l’ouverture de tournoi tel la coupe d’Afrique. Certes cet événement n’est pas une invention camerounaise, car il est déjà célébré dans plusieurs capitales occidentales. La nuit blanche a été commémorée pour la première au Cameroun par l’institut français. Dés cette année 2015, elle est devenu un rendez- vous cordonné et itinérant entre trois maisons de cultures : Institut français, Doual’art et la Galerie Mam.

Elle a débuté à l’Institut Français à 18 heures. Comme activités, un spectacle de danse et de performance dans la salle de concert. Et une exposition de photographie de l’artiste Ngassam Yvon. Grâce aux navettes mises en dispositions des milliers de curieux et amateurs par la Communauté urbaine de Douala. A 20 heures un transporteur d’un bus de la navette déchargeait ses hôtes à la galerie Mam. Programme : une exposition collective et un mini concert.

Il est important de signaler que de puis le 1er octobre 2015, Intense Art Magasine (IAM) avait déjà fait le vernissage de l’exposition collective qui continuait à Mam. Elle s’instituait « Chroniques camerounaises » et elle avait des plasticiens et de créateurs de modes. Pour les artiste invités à exposer leurs travaux : Kristine Tsala, Aza Manaongi, Ginette Daleu, Sarah Tchouatcha, Ruth Belinga, Justine Gaga, Angèle Etoundi Essamba, Boris Nzebo, Herve Yamguen et Romuald Dikoumé. Barthélémy Toguo y était comme invité spécial. Du côté des créateurs, nous avons pu contempler les œuvres de : Yapumfout Pasma, Florence A, Oloumou, Marthe Ccolque, Yves Tchinda, Anrette Ngafor et Nakuin.

A 21 heures, face la pagogue, l’orchestre du palais Heineken nous offre un mini concert avec cinq artistes. Pendant l’exécution de leur répertoire, un personnage inhabituel fit son apparition : Homme Lumière. Il s’agit de personnage de prêt de 3,5 mètre de long et recouvert de lumière de la tête aux échasses.

De commun accord avec Louise, la maitresse des cérémonies il nous entraine dans l’enceinte de doual’art où nous découvrons une installation de Salifou Lindou dans les jardin de doual’art.

Directement autour de cette installation, un concert improvisé de danse contemporaine sera exécuté par des danseurs professionnels et des amateurs le tout dans une convivialité digne des collectifs rodés. Homme Lumière nous convia une fois de plus à le suivre.

A l’intérieur, nous découvrîmes deux œuvres. Une vidéo de l’artiste plasticien Herve Youmbi et un tableau de l’artiste Wanko Cubart. La vidéo était intitulé « Etopia ? ». Elle met en scène l’artiste dans un billet de banque ; la banque des états de l’union africain. Elle rencontre le rêve économique des africains dans cette économie mondiale où l’un des continent le plus riche est aussi le plus mendiant.

Les impressions recueillir auprès des visiteurs et artistes tendaient à démontrer leur adhésion aux festivités et ils émettaient un besoin de voir ce rendez-vous renouvelé chaque année avec plus d’activité et un peu partout dans la ville de Douala.

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Nlend Emile Donna emiledonna@gmail.com