IL Y A 130 ANS NAISSAIT « KAMERUNSTADT »
Du 16 au 26 septembre dernier à la Salle des Fêtes d’Akwa, la cérémonie d’ouverture du « CENTRENTENAIRE », exposition d’œuvres contemporaines de notre passé et initiée par la galerie doual’art, a été officiellement lancé et présidée par le Dr. Fritz Ntone Ntone, le Délégué du Gouvernement auprès de la Communauté Urbaine de Douala.
« En cette période où une grande partie de la jeunesse est en mal de repères, il n’est pas inutile de rappeler les grands moments de l’histoire commune à tous les camerounais ». C’est en ces mots que le Délégué du Gouvernement auprès de la Communauté Urbaine, le Dr. Fritz Ntone Ntone entamait son propos à l’ouverture de l’exposition « KAMERUNSTADT ».
Ainsi, KAMERUNSTADT, nom donné à la ville de Douala et au territoire définit par les puissances coloniales européennes, nait au cours de la conférence de Berlin (1884 – 1885). Elle s’est tenue après la signature, en juillet 1884, du traité de protectorat entre les rois Bell et Akwa, et l’Empereur austro-hongrois Wilhem 1er, dont le mandataire était Gustav Nachtigal.
Bien avant sa prise de parole, l’homme fort de la ville de Douala a été introduit par Marilyn DOUALA MANGA BELL, Présidente du centre contemporain doual’art. c’est à elle qu’on doit cette initiative qui, en direction des publics de la ville de Douala dans un premier temps, selon l’adage « l’abondance ne nuit pas », sachant que le temps dilue la mémoire, il n’est pas inutile de rappeler que KAMERUNSTADT est né il y a 130 ans, lors de la conférence de Berlin qui s’est achevée le 26 février 1885.
Le CENTRENTENAIRE de la naissance du Cameroun s’inscrit dans la continuité des manifestations qui ont démarré depuis l’année dernière par la célébration des « cent ans » de la résistance camerounaise à l’impérialisme allemand, laquelle a eu les conséquences que l’on connait.
L’histoire reste très présente dans le quotidien des camerounais sans qu’ils ne le sachent. Et les traces du passé, notamment pendant les 30 années qui ont modifié la trajectoire de cette partie du monde qu’est l’Afrique (1885 – 1914), ne cesse d’être démolies au nom de la croissance démographique, de la modernité et de la spéculation foncière. C’est en cela que KAMERUNSTADT a toute sa raison d’être : raviver les mémoires et obtenir des collectivités territoriale sa circulation sous forme de caravane dans la ville de Douala, et bien entendu à d’autres régions du pays…ce qui demeure l’espoir que chérie Marilyn DOUALA MANGA BELL à l’initiative de cette exposition.
@debonsk 2KONGUI Maxime