DIKOUME ROMUALD / LA VIE COMME DES LABYRINTHES OU L’ON PEUT TROUVER SON PASSE, SON PRESENT ET SON FUTUR
BIOGRAPHIE
Il voit le jour à Douala le 19 juin 1986. Après ses études primaires et secondaires, il œuvre pour le compte de l’UNICEF comme pair éducateur : Il est chargé de sensibiliser les jeunes garçons et filles sur les dangers et les méthodes de protection contre le VIH-Sida et les IST. A la fin de cette activité, il séjourne pendant plusieurs années à Bonendalè, où il manifeste son désire de faire les arts plastiques. Son envie sera vite assoupie, car les artistes du village de Bonendalè à L’instar de : NGODI LEYE, Joël MPA’A DOOH, DOJI EFOUI et Eric DELFIN vont ouvrir leur atelier à DIKOUME Romuald pour lui apporter conseils et techniques. Et en 2010, la Fondation MTN et La Galerie MAM lancent un appel à résidence pour jeunes artistes. Il répond à cet appel et est retenu pour une résidence de création de 90 jours. Il sera encadré par l’artiste plasticien JOËL MPA’A DOOH durant cette résidence, il sera initié à manipuler plusieurs médiums pour exprimer ses frustrations et ses rêves et adoptera plus la peinture et la photographie que les autres champs d’expression. Actuellement il vit entre Douala et Yaoundé.
"BITO BA MUNDI" LES FEMMES DE CHEZ NOUS
"BITO BA MUNDI" est le titre d’une exposition de DIKOUME ROMUALD qui a eu lieu du 7 juillet au 30 juillet 2015 à l’Institut Français de Yaoundé. L’exposition était constituée d’une série de 20 portraits de femmes. Ces portraits représentaient des biographies des femmes camerounaises et des femmes du monde dans leurs activités quotidiennes qui vont du ménage, au commerce, au bureau et à la prostitution qui ne sont que des différents moyens que ces héroïnes du quotidien trouvent pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille. Cette exposition était en droite ligne avec la démarche de l’artiste.
SA DEMARCHE
Pour ROMUALD DIKOUME, la vie est comme un gigantesque labyrinthe où tout le monde, tout être humaine, toute créature cherche son chemin pour mieux s’intégrer dans la société où il passe sa vie. Ces dédales, ces routes, ces pistes, ces égouts sinueux qu’il trace sur ses toiles représentent les différentes étapes joyeuses ou malheureuses que nous allions traversés avant de rejoindre le large. Sans distinctions de sexes ni d’âges, il arrive toujours un soir où nous affrontons les mêmes démons qui tantôt nous tirent vers l’avant ou qui nous retiennent.
NLEND Emile Donna oned07@yahoo.fr