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Promotion de l'art, quel qu'il soit, traduire l'imagination et la créativité !

29 Jul

NGON LEVI / A l'assaut d'une scène fashonniste plus attrayante

Publié par Artevents & plus  - Catégories :  #mode

NGON Lévi / mannequin professionnel

NGON Lévi / mannequin professionnel

Après avoir longtemps flirté avec les stylites et la scène fashonniste camerounaise, NGON Lévi est aujourd’hui à l’assaut de la mode internationale.

Mannequin professionnel pendant des années, il fait aujourd’hui le charme et les couleurs de la mode en Turquie. ARTEVENTS l’a rencontré et notre nouvel étalon de la mode a accepté de se prêter au jeu de questions réponses.

  • Salut Lévi !
  • Bonjour Artevents!!!
  • Comment devient-on mannequin pour les grosses pointures de la mode, notamment en Europe ?

Devenir mannequin pour des grosses pointures en Europe c'est déjà appartenir à une agence ou une fashion agency. C'est de là que tout part.

  • Avant d’aller à la conquête de l’occident tu as flirté avec le circuit de la mode au Cameroun, pourrais-tu, pour le grand plaisir de tes admiratrices nous retracer ton parcours ?

Oui évidement j'ai commencé au Cameroun et ça été un fait de hasard. J'ai toujours dit que c'est un accident de parcourt car mes rêves d'avenir n'étaient pas orientés vers ce métier. Comme on dit l'homme propose et Dieu dispose, et voilà le résultat. J'ai été introduit dans le milieu en 2008 par une très grande amie à moi, « Corine Obama » mannequin très célèbre qui m'avait présente à NAINAISE SUPSTAR. Ce n’était pas vraiment ce que je pensais et je n’avais pas aimé l'esprit présent dans le milieu. Ensuite je me r retrouve à Yaoundé ou je rencontre RENEL KOK SONOMOD avec qui j'ai aussi travaillé. Rien n'était facile car le marché de la mode était toujours parti-pris et se sont les réalités de ce milieu. J'ai travaillé dans des projets avec des créatrices comme ESTERELLA, NAKUIN avec qui nous avons développé des idées et j'ai participé à des concepts comme le top model futur maman. Malgré ça je ne me sentais pas dans l'environnement indiqué, tout pour moi était à faire et à refaire car rien ne respecter les normes de mon imagination et de ce que je voyais de ce métier ailleurs. j'ai été invité au Gabon pour deux événements : « Libreville couture fashion week » et les « 10 ans de couture de créateur Christ'on ». Etant là-bas, j’ai constaté que se sont toujours les mêmes problèmes qu’on rencontre au Cameroun.

  • comment décrirais-tu la mode au Cameroun ?

La mode au Cameroun, se cherche une identité. Il n’existe une harmonisation et une organisation de cette industrie au pays. De même, le modèle économique qui permettrait à ce corps de métier de prospérer n'existe pas car parler d'industrie de la mode c'est tout un concept qu’il va falloir évoquer, ça va de l'éducation, je parles des écoles ,des entreprises, du gouvernement, d'un calendrier, des agences, d'une fixation des normes qui d'une manière général devraient épouser et rentrer dans la mondialisation car il y'a pas de mode qu'on puisse attribuer au Cameroun ou à l'Afrique. C’est une industrie productrice et productive. L’État, le gouvernement devrait s'assoir et pensée ensemble avec les leadeurs du milieu car en termes de matière grise, il y a du potentiel, des talents. ceci devrait pourtant pouvoir faire vivre cette industrie. Parler de mode c'est parler d'industrie comme cela se fait partout ailleurs.

  • aujourd’hui du côté de la Turquie, quelle distinction fais-tu des tendances d’ici et d’ailleurs ?

La Turquie se présente comme la petite Chine de l'Europe. Je reprends un terme lu et je l'ai aussi bien remarqué en tant qu’indicateur au niveau de la qualité et des tendances. Ici, ce n'est pas les idées qui manquent, nous vivons dans un contexte de mondialisation où tout va dans la généralité. Le pont qui nous séparé c'est les moyens financiers et la politique du milieu de la mode qui n'existe pas chez nous.

  • la mode a ceci de particulier qu’elle se renouvelle et se réinvente, peut-on penser que c’est le même aspect que tu veux donner à ta carrière ?

Déjà pour rester au top il faut être original. C’est un caractère qui est défini naturellement. Étant déjà dans l'industrie, je me dois d'être inventif, créatif et surprenant avec une allure caméléon car, pour des catalogues et des shows, on n'a jamais une idée fini. On attend généralement du modèle qu’il apporte sa propre originalité. C’est cela qui le classe au rends de top-modèles. Alors, se réinventer serait au niveau de l’esprit et garder les normes requises.

  • que peux-tu nous dire sur les designers européens en comparaison à ceux d’ici?

Il y'a déjà comme je l'ai dit plus haut, un problème de logistique et de finance qui fait toute la différence...quelque rare créateurs se distinguent et évoluent dans le concept international. La connaissance est la et on ne saura rien inventer de nouveau dans la mode car ce sont les même cours de couture et coupe qui y sont enseignées.

  • Par rapport à cela comment te débrouilles-tu pour défiler avec les créations de grands designers lors des grands rendez-vous ?

La professionnalisation du milieu, déjà par la normalisation du secteur. Que chacun fasse ce qu'il à faire. le créateur reste créateur, le mannequin pareil, les agences devraient mieux se structurer pour être prêt à représenter les mannequin auprès des designers et des compagnies commerciales, et l'État devrait s'impliquer pour que le milieu soit potable car on vit de la mode et le pays gagnera aussi en devise, sur tous les plans de son développement.

  • Qu’est-ce qui de ton point de vue mérite d’être améliorer du côté de l’Afrique, et du Cameroun en particulier ?

Il faut être dans une agence, avoir un manager si possible un coaching pour évoluer.

  • Quelle serait ta contribution à l’évolution de la mode au Cameroun, si tant est qu’elle a mail à se développer ?

Ma contribution déjà est de continuer à travailler pour valoriser ce potentiel physique qui sert à cette industrie et qui est d'origine africaine et camerounaise en particulier. Lorsqu’ on me demande toujours d'où je viens, je dis que je suis Camerounais. À l'image de grands noms du football j'aimerais aussi que le Cameroun soit identifier et représenter dans le milieu très sélectif de cette industrie, qu’il se fasse connaître et cela contribuera à améliorer les choses et donnera une vision de l'Afrique sur laquelle on doit compter. Ce n’est pas déjà facile en tant que black dans cette industrie, en plus africain. Ça va très vite. Après cela, si le gouvernement ou bien l'État voudrait bien des professionnels, je serais disposé à servir mon pays et ensemble, le développer pour préparer le milieu et le terrain pour des générations à venir. Car on a beaucoup à gagner dans ce domaine.

  • Comment serais-tu amené à partager ton expérience avec les jeunes mannequins resté au pays et qui rêvent de l’hexagone ?

Je dis toujours qu’il faut rêver pour espérer un jour toucher ou réaliser ses rêves. Tout se pense mais il faut déjà que la volonté soit. Et associer à cette volonté les moyens requis. Ce n’est pas évident l'hexagone. Moi je dis toujours que c'est le destin qui nous guide aussi. Croyons à nos rêves, ils se réalisent selon notre volonté. Posez-vous toujours la question de savoir suivante : « à quoi est-ce que vous êtes destiné à devenir. Rien ne nous est acquis mais tout nous est donné. À chacun de saisir et de se donner un maximum d’avantage.

Merci de nous avoir accordé cet instant de pure partage de ton aventure dans la mode européenne.

Merci Artevents pour cette interview et bien de chose à vous, et à ce que vous faites pour la promotion de l’Art et des talents.

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N
Mes encouragement et merci encore pour cette interview
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À propos

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