DJABE’ ART.
Concept des associations : Collectif AFRIK’ Art’ Soul et FREE HANDS Association portant sur la vente des tableaux à un prix bas.
Les artistes NEW et KEMPLO partent d’un constat : depuis un certain nombre d’année dans la ville de Douala il est devenu difficile de vendre un tableau. Il va se dire qu’il fut un temps où ils ne passaient pas 2 semaines sans avoir un acheteur dans leur atelier. Et cette fréquence faisait vivre l’artiste et les ateliers de production. Mais maintenant c’est dur. Pas d’acheteur, le désert total.
C’est pour répondre à ce problème qui sévit dans leur laboratoire de création qu’ils créent Djabe’art qui est un concept où l’on fait une production sérielle de tableaux et la chaine. C'est-à-dire que dans un atelier on réunit plusieurs artistes aux sensibilités différentes pour peindre des tableaux ensemble où les tâches sont reparties par personne et sur la même toile. Les uns préparent les toiles, les autres peignent les fonds, dessinent des formes, créent des volumes, accordent les tons et les couleurs sur des thèmes variés.
Les thèmes sont un choix commun. Ils sont multiples : des portraits, des paysages, des natures mortes, de l’abstraction figurative et des scènes de vie quotidienne. Les dimensions des toiles vont de 25 centimètres sur 25 à 65 centimètres sur 40. Les prix de 5000 FCFA pour les plus petites à 150 000 FCFA pour les plus grandes. La technique utilisée est l’acrylique sur toile.
Il est important de se questionner globalement sur les enjeux de la production et de l’écoulement des travaux d’art partout dans le monde entier. Pourquoi la population camerounaise n’acquière plus les œuvres auprès de certains artistes ? La scène artistique a telle une frontière ? Qu’en est-il des autres branches artistiques ? Quelles stratégies pour rendre la culture rentable pour l’économie camerounaise ?
Nlend Emile Donna. Oned07@yahoo.fr